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L'inclusion et le succès, entrepreneurial ou managérial, semblent deux forces antagonistes dans la plupart des business. Et pourtant, aucune étude scientifique sérieuse n'indique que faire preuve d'inclusion diminue le rendement, bien au contraire ! Alors aujourd'hui j'ai décidé de vous démontrer pourquoi vous devriez investir dans l'inclusion.

J'accompagne essentiellement les managers et les entrepreneurs (dont je fais partie) dans la découverte de la multitude de facettes de l'inclusion et comment ils ou elles peuvent transposer leurs valeurs en actions concrètes.

Souvent les managers craignent une baisse de la productivité de leur équipe en intégrant un ou une nouvelle collaboratrice issue de la politique d'inclusion de leur entreprise. Souvent aussi, les entrepreneurs et les entrepreneuses craignent que le travail sera moins bien fait s'ils font appel à un organisme spécialisé. Alors je les accompagne à mettre en place des actions inclusives pour devenir inclusif sans y perdre en business ! On gagne toujours avec la diversité !

Allier inclusion et succès n'est donc pas une combinaison naturelle pour tout le monde mais elle s'apprend !

Les médailles d'or françaises des Jeux Paralympiques de Rio 2016

Des cas concrets

L'entreprise Workaïs a besoin d'un prestataire pour gérer sa communauté en ligne. Elle fait appel à une Travailleuse Indépendante Handicapée (TIH), ce qui permet de déduire la facture de son obligation OETH et de bénéficier des compétences d'une excellente professionnelle qui ne peut pas rester debout 10 minutes (Personne à Mobilité Réduite - PMR). Cette prestataire TIH, c'est moi.

L'entreprise a aussi embauché un nouveau responsable des approvisionnements, très dynamique et motivé. Il se trouve qu'il est transexuel, mais concrètement, ça change quoi à ses performances ? 

Enfin, la manager de l'équipe Services à la personne, qui vient d'avoir son deuxième enfant, a demandé à passer au 3/5e pour s'occuper de sa famille. Elle a pu conclure un contrat à temps partiel de 2 jours par semaine avec un ancien cadre senior retraité qui apporte une nouvelle fraîcheur à l'équipe tout en lui faisant bénéficier de ses expériences passées et de sa vision nouvelle de jeune retraité. D'autant plus qu'il est concerné par les Services à la personne puisqu'il est diabétique. Mais ça non plus l'entreprise n'a pas besoin de le savoir : il gère son temps et ses capacités de manière autonome grâce à la communication entre la manager et son collaborateur basée sur le respect mutuel et la confiance.

"On a absolument besoin de s'appuyer sur les 12 millions de personnes handicapées en France si on veut devenir leader de son marché alors quoi de mieux pour les comprendre que de travailler avec eux ?!"

handicap visible et invisible

Handicap visible et invisible

 


Rappels de la loi

Lien vers la page gouvernementale

Un recours à la sous-traitance toujours valorisé

Avant la réforme Depuis le 1er janvier 2020
Le recours à la sous-traitance auprès des entreprises adaptées (EA), des établissements ou services d’aide par le travail (Ésat) ou des travailleurs indépendants handicapés (THI) est une modalité d’acquittement de l’OETH à l’instar de l’emploi de travailleurs handicapés en entreprise. Les contrats de sous-traitance, y compris avec les entreprises de portage salarial lorsque le salarié porté est reconnu bénéficiaire de l’obligation d’emploi prévue à l’article L. 5212-13, seront pris en compte sous la forme d’une déduction de la contribution due. Les modalités de calcul seront simplifiées grâce à l’application d’un taux unique, quel que soit le type d’achat (30 % du coût de la main-d’œuvre). Plus l’entreprise emploie de TH, plus le plafond des dépenses déductibles au titre de la sous-traitance est élevé, afin de favoriser la complémentarité entre ces formes d’emploi de travailleurs handicapés. Le recours à la sous-traitance restera incitatif pour les entreprises clientes avec un nouveau mode de valorisation, toujours basée sur le coût de la main-d’œuvre.

Recentrage des dépenses déductibles de la contribution

Avant la réforme Depuis le 1er janvier 2020
Il existe 13 catégories de dépenses, que l’employeur peut faire pour l’accueil, l’insertion ou le maintien dans la vie professionnelle d’une personne en situation de handicap et qui sont déductibles du montant de la cotisation due par l’entreprise.

La déduction ne peut excéder 10 % de la contribution due.

Les dépenses déductibles du montant de la cotisation due par l’entreprise seront recentrées autour de six catégories : 1. la réalisation de diagnostics et de travaux favorisant l’accessibilité des locaux de l’entreprise aux TH, au-delà des obligations légales ; 2. le maintien en emploi et la reconversion professionnelle ; 3. des prestations d’accompagnement dans l’accès à l’emploi ou le maintien en emploi de TH qui peuvent être notamment assurées par des associations, des EA ou encore des Ésat et des actions de sensibilisation/formation des salariés de l’entreprise. Le plafond de la déduction est inchangé (10 %) ; 4. la participation à des événements promouvant l’accueil, l’embauche directe et le maintien dans l’emploi de travailleurs handicapés dans l’entreprise ; 5. le partenariat, par voie de convention ou d’adhésion, avec des associations ou des organismes œuvrant pour la formation, l’insertion sociale et professionnelle de personnes handicapées que l’employeur accueille ou embauche, à l’exclusion des participations aux opérations de mécénat ; 6. les actions concourant à la professionnalisation des dirigeants ou des travailleurs des entreprises adaptées, des travailleurs des établissements ou services d’aide par le travail ou des travailleurs indépendants handicapés, ainsi qu’au développement des achats auprès de ces acteurs.